L’égalité et l’accessibilité des femmes aux postes de gestions et de décisions sont très préoccupantes. Bien que plusieurs actions soient menées dans ce sens, il reste beaucoup à faire. La preuve, il y a toujours peu de femmes aux postes décisionnels. Mais cela va certainement changer grâce à la loi Rixain.
Quelques indicateurs de l’outil de mesure d’égalité homme-femme
Pour tout dire, la mesure d’inégalité sexuelle est tracée grâce à un outil spécifique pointé sur 100. Créé suite à la loi du 05 septembre 2018, il est applicable aux sociétés qui disposent d’une cinquantaine d'employés. Le magazine d’information ecomag.fr relate bien les faits ainsi que les données. Les indices des mouvements étaient axés en majorité sur les gaps entre les salaires ou les primes personnelles. Sans négliger la prise en compte de l’égalité parmi les cadres salariés. Il y a également l’augmentation salariale de certaines employées après un congé de maternité. Les différentes promotions sont pareillement considérées pour les structures employant des salariés à partir d’un nombre de deux-cent-cinquante (250). Les données résultantes de l’application de cette loi ont montré qu’il y a eu quelques améliorations. Sur les pourcentages de 61 entreprises qui ont publié leurs informations, il y a eu une évolution par rapport aux années précédentes. En revanche, deux pourcent des entreprises ont atteint le pourcentage sur les indicateurs.
Les nouvelles directives de la loi Rixain
Bien qu’il y ait une amélioration positive, les résultats montrent qu’il y a encore beaucoup de défis à relever. Il est donc exigé aux entreprises de publier désormais non seulement les données, mais également les indicateurs qui ont servi d’analyse. Pour encourager l’égalité, le 1er du mois de Mars des années 2023, 2026 et 2029 seront consacrés respectivement aux exercices précis. D’abord, la répartition annuelle hommes et femmes devra être publiée sur le site du ministère du travail. Ensuite, énumérer des objectifs sur l’atteinte d’égalité des femmes aux postes décisionnels et directifs pour un pourcentage de 30 et 40 en 2029. Sans omettre évidemment les différentes assistances sociales aux mères seules, à l'entrepreneuriat, aux femmes enceintes, au télétravail, etc. Outre mesure, les entreprises concernées devront subir des sanctions.